lun

15

nov

2010

Un remaniement ? Quel remaniement ?

Le vrai-faux suspense entretenu par le chef de l’Etat ces derniers jours aura donc débouché sur un vrai-faux remaniement.

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Alors que les Français ont désavoué la politique du Président de la République et de son gouvernement lors des élections régionales et qu’ils ont exprimé une volonté de réorientations politiques fortes lors de la mobilisation contre la loi sur les retraites, Nicolas Sarkozy a fait le choix de la continuité.


Alors que l’ouverture est définitivement abandonnée et que la partie centriste de la majorité se retrouve réduite à la portion congrue, on voit mal comment les quelques « nouveaux entrants » pourraient incarner un quelconque changement.


Le symbole de la « nouveauté »  est censé être incarné par Alain Juppé, qui était pourtant connu pour à la fois son caractère rigide et inflexible en tant que Premier ministre entre 1995 et 1997 et Président du RPR.

 

Le comble du ridicule est atteint avec les nominations de Frédéric Lefevre, connu pour être le fidèle « porte-flingue » du Président et de l’UMP ou celle de deux autres proches du Président, pourtant très contestés : le très droitier Thierry Mariani  et Jeanette Bougrab, qui ne faisait pas vraiment autorité à la tête de la HALDE.


On ne peut que regretter au passage que l’écologie se retrouve rétrogradée au troisième rang de ce gouvernement. Cela confirme l’abandon de toute ambition écologique, constatée déjà depuis que le Président avait lui-même déclaré : « l’environnement, ça commence à bien faire ». Les écologistes n'ont malheureusement plus rien à attendre de ce gouvernement resserré autour de la partie la plus conservatrice et la plus imperméable à l'écologie de la majorité présidentielle.

Les écologistes doivent maintenant être aux avant-postes de la préparation de l'aternance. Les attentes de la France vis à vis de l'opposition en termes de projet et de propositions nouvelles n'ont jamais été aussi fortes.

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