mar

03

mai

2011

Incendie criminel à Nantes Nord

Dans la nuit de samedi à dimanche, un feu a été allumé dans le hall de l'immeuble du 16 rue de Toronto à Nantes Nord.

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Alors que nous rentrions d'une petite fête d'anniversaire samedi soir avec ma compagne, nous sommes dépassés à plusieurs reprises par des véhicules de pompiers.
Une précédente expérience nous a rendu attentifs et toujours un peu inquiets : après avoir vu, un soir, un important déploiement de pompiers à la limite de Nantes Nord et de Treillières, nous avions malheureusement appris que deux pompiers étaient morts en intervention à cause d'un arc électrique provoqué par une ligne à haute tension.
Sur notre chemin de retour, nous voyons en effet que de nombreuses ambulances sont regroupées dans une contre-allée de l'avenue du bout des Landes.
Aucun feu n'est visible, les pompiers ayant manifestement réussi à le maîtriser très rapidement.

Dès le dimanche matin à 8 heures, je décide de me rendre sur place. Les policiers présents m'informent que c'est bien un incendie criminel : le départ de feu a eu lieu au rez-de-chaussée d'un immeuble, dans la cage d'escalier. Alors qu'un tel acte aurait pu avoir des conséquences dramatiques, le feu a été très rapidement maîtrisé par les pompiers prévenus par des habitants de l'immeuble réveillés en pleine nuit par l'odeur de la fumée. Une habitante du premier étage me raconte que lorsque son fils est parti, vers minuit, tout était normal. Les policiers me confirment que les pompiers ont été appelés à 0h25.
La façon dont le feu est parti ne fait aucun doute sur l'origine criminelle : le feu a été mis à une poussette qui était entreposée dans le hall d'entrée. Comment peut-on faire prendre un tel risque à des habitants ? Le feu et surtout la fumée auraient pu se propager dans les appartements, au rez-de-chaussée et dans les étages et brûler ou asphyxier des résidents dans leur sommeil.
Les policiers me confirment d'ailleurs qu'un habitant, pris de panique, a traversé les flammes pour s'enfuir avec ses enfants, subissant ainsi de graves brûlures. Si tout le monde avait pu regagner son appartement, il était quant à lui toujours hospitalisé avec ses enfants, notamment un bébé de 6 mois.
On sait aussi que dans pareils cas, des gens ont parfois péri ou ont été gravement blessés parce qu'ils s'étaient jetés par les fenêtres.
Face à un acte d'une telle violence mais aussi d'une telle lâcheté, j'espère que le ou les coupables pourront être identifiés et sévèrement condamnés. Alors que le feu est malheureusement parfois considéré comme un jeu, les auteurs de tels actes - et tous ceux qui seraient tentés de faire de même - doivent comprendre l'extrême gravité de leur geste.
Ma conviction est faite depuis longtemps : face à de telles personnes, il s'agit pour ainsi dire d'un bras de fer. Il ne faut rien laisser passer.
Heureusement, je sais que la police et la justice sont pleinement mobilisées pour retrouver les coupables afin que de tels actes ne restent pas impunis.
Je transmets aussi aux victimes mes voeux de prompt rétablissement. Je vérifierai également auprès du bailleur de cet immeuble (Nantes Habitat) que les travaux de remise en état seront effectués dans les plus brefs délais.

 

FDR

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