mar

16

fév

2010

Santé : les praticiens hospitaliers craignent pour leur retraite.

Dans une question écrite à Roselyne Bachelot, ministre de la santé et des sports, François de Rugy relaie "l'inquiétude des praticiens hospitaliers" face à l'application d'une réforme diminuant le montant de leur retraite et ne prenant pas en compte la pénibilité de leur travail, accentuée par des conditions difficiles comme le manque de personnel et de lits disponibles pour les malades.

Voici le texte de la question écrite :

 

"François de Rugy interroge Mme la ministre de la santé et des sports au sujet des retraites des praticiens hospitaliers. Ceux-ci sont particulièrement inquiets, alors que la réforme de l'IRCANTEC qui diminue progressivement le montant de leur retraite entre en application. Les praticiens hospitaliers estiment que la pénibilité liée à leur activité professionnelle devrait être prise en compte dans le calcul de leur retraite.

 

En effet, la permanence médicale des soins les contraint à des plages de travail de 24 heures consécutives, dont 14 heures de nuit. De plus, la durée maximale de travail hebdomadaire, fixée à 48 heures lissées sur 4 mois, peut être dépassée selon les besoins des services. Enfin, il faut rappeler le contexte difficile dans lequel travaillent les praticiens hospitaliers, avec la chute de la démographie médicale, le manque de lits, ou le découragement des équipes.

 

C'est pourquoi ils demandent que cette pénibilité soit reconnue par l'attribution de trimestres d'activité supplémentaires majorant la durée d'assurance comptant pour la retraite. Sur le modèle des infirmiers hospitaliers, ils demandent 4 trimestres supplémentaires pour 10 années de service effectif."

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